Petit déjeuner d'Akeance Consulting : le web dans l'immobilier

Michel MONDET (Président d’Akeance Consulting) : « Bienvenue au petit déjeuner d’Akeance Consulting, consacré à l’immobilier et un thème un peu large qui s’appelle le « web dans l’immobilier ? C’est concret ! ». On est au début des évolutions de travail. On a du coworking en devenir. On a de la flexibilité en besoin mais pas véritablement encore complétement assumé. On a des organisations managériales qui ne sont pas prêtes. Des immeubles qui se construisent et qui sont eux-mêmes en évolution. Donc on voit bien que tous ces sujets du télétravail, du coworking, etc… qui sont les sous-jacents du monde de la flexibilité immobilière sont naissants. Il y a beaucoup dans ces débats de passions, d’envie, d’espoir. Il n’y a pas encore véritablement de grand volume, de grand chiffre et de grandes expériences à mettre sur la table. »

Amélie LAROCHE TRUONG (Directrice Générale de Nexity Blue Office) : « Le côté un peu innovant, même si on l’a tous en tête, c’est que le télétravail de façon massive et généralisé, c’est encore très timide. »

Michel GROSSI (Responsable Patrimoine Immobilier de BNP Paribas) : « Je crois que la tendance est venue du fait que partout dans les entreprises, on a constaté que nos espaces n’étaient pas occupés. Savoir comment mieux occuper les espaces, c’est la démarche du télétravail, c’est la démarche « flex ». Ce que je trouve intéressant aujourd’hui qui peut être considéré comme une innovation, une innovation psychologique, c’est le sens du partage. »

Sophie DESMAZIERES (Présidente de BureauxLocaux.com) : « Aujourd’hui le bail 3-6-9 ne correspond plus au mode de travail d’un jeune entrepreneur. Du coup, il faut qu’il trouve une offre immobilière différente. Qu’il va effectivement trouver dans ces espaces de coworking. C’est vraisemblable que cela correspond au début de la vie d’une entreprise puisque dès qu’elle se structure, elle a besoin de stabilité et effectivement, les questions qui se posent sont est-ce que les entreprises vont commencer, démarrer dans des espaces de coworking et grandir dans des locaux avec des baux classiques. 3-6-9 ? Le bail 3-6-9 n’est plus adapté aux rapports, à l’immobilier qu’ont les entreprises aujourd’hui. »

Michel GROSSI (Responsable Patrimoine Immobilier de BNP Paribas) : « Le broker est en train de muter. Il est en train de passer d’une fonction « transaction » à une fonction « accompagnement ». Le problème que l’on a avec les brokers, c’est que le mode de rémunération pollue la relation. Aujourd’hui, il est encadré par la loi Hoguet et tant que le deal n’est pas signé, le broker ne touche rien. Ce qui est proprement anormal. »

Sophie POILLEUX (Directrice Générale Adjoint Bouwfonds Marignan) : «Vous pouvez mettre les plus beaux outils, les plus beaux espaces, si vous n’embarquez pas vos collaborateurs ça ne peut pas fonctionner ».

Amélie LAROCHE TRUONG (Directrice Générale de Nexity Blue Office) : « C’est le cas aussi à l’échelle de la région, qui peut avoir des logiques de valorisation de ses espaces dans un contexte d’étalement urbain de plus en plus fort pour ne pas recréer des cités dortoirs mais bien amener de l’activité économique là où se trouve les logements. »

Michel MONDET (Président d’Akeance Consulting) : « Merci beaucoup, merci à nos intervenants, merci à vous tous de participer à ces petits déjeuner Akeance Consulting que l’on mène dans le secteur de l’immobilier, comme vous avez compris, de manière régulière. A bientôt j’espère et bonne journée. »

Mathieu DARRAS (Directeur International Business Processes Engineering and Control BNP PARIBAS) : « Ça fait toujours plaisir d’avoir des réflexions sur les secteurs de l’immobilier. De pouvoir prendre un peu de temps pour réfléchir aux évolutions du secteur ».

Adrien ROSPABE (Associé Akeance Consulting) : « On voit bien que les investisseurs se posent des questions sur l’offre. Comment doivent-ils penser leurs nouveaux bâtiments pour mieux répondre à cette demande qui émerge même si l’on ne sait pas très bien quelle place elle va prendre à l’avenir. Est-ce que c’est l’offre qui fera le marché ou la demande ? Le débat reste ouvert mais en tout cas il a été ouvert ici et de manière assez intéressante. »

Michel MONDET (Président d’Akeance Consulting) : « Pour nous consultant d’Akeance, le vrai sujet c’est d’essayer de faire participer et que nous même participions à ces débats qui sont à l’initiative des métiers de demain et qui sont eux-mêmes les fondamentaux pour que nous puissions participer en tant que consultant à la construction de ces évolutions ».