La lettre de l’immobilier n°2 - La gestion technique de patrimoine, un métier en pleine innovation
Afin, entre autres, de répondre aux contraintes de plus en plus fortes de la réglementation, notamment au niveau environnemental, et de maîtriser au mieux les coûts de fonctionnement et les investissements, la professionnalisation du métier de la gestion technique de patrimoine s’accroît, quelle que soit sa typologie (logement, bureau et tertiaire). Dans ce contexte, de nombreux acteurs de la chaîne de valeur de l’immobilier ont lancé cette transformation et mettent en place en conséquence de nouvelles offres de service, font évoluer leur organisation et implémentent de nouveaux outils.
Des enjeux multiples
Les enjeux de la maîtrise de la gestion technique de patrimoine sont nombreux. Néanmoins, ils peuvent être répartis de la manière suivante :
- Financier : optimiser les coûts d’exploitation et de fonctionnement, piloter au plus près les investissements et les rendements, réaliser des projections budgétaires (plans pluriannuels de travaux, arbitrages stratégiques, …) et analyser la performance des actifs.
- Maîtrise de l’information : disposer d’une description numérique de son patrimoine et définir les modalités de mise à jour de ces données, consulter en temps réel des documents et états de reporting fiables et automatisés disponibles sur un portail centralisé et collaboratif ou au sein d’une dataroom sécurisée, optimiser sa gestion des plans et des espaces, améliorer la traçabilité des échanges d’information.
- Réglementaire et environnemental : piloter et optimiser la consommation énergétique des bâtiments, s’assurer de la conformité du patrimoine et anticiper les évolutions de la réglementation, sécuriser la gestion des réserves des bureaux de contrôle, assurer la sécurité des occupants et des fournisseurs.
- Qualité de service : mieux répondre aux exigences des clients en termes de transparence et de qualité du service rendu, fluidifier les échanges entre les différents acteurs intervenant sur le patrimoine, optimiser sa productivité par l’industrialisation des processus, proposer de nouveaux services, doter les collaborateurs d’outils / moyens pour plus de réactivité, d’efficacité, d’autonomie.
La nature précise de ces enjeux ne doit pour autant pas faire oublier que les fonctions métiers sont aussi bien concernées que les fonctions supports, par ces adaptations.